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Sobre Antonio Miranda
 
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

CHRISTOVAM DE CAMARGO 

 

Christovam de Camargo (1892-?) nasceu em São Paulo. Jornalista, poeta e escritor da década de 1920, fundou no Rio de Janeiro em 1927 a revista Columbia, dedicada à literatura latino-americana. Lançou o livro de versos Bronze (Buenos Aires: Mirtos, 1947). Entre outros, escreveu a biografia Meu perfil de Pedro I, o príncipe galante (Rio/Buenos Aires: Mirton, 1962). Foi amigo e contemporâneo de Mario de Andrade, Guilherme de Almeida e do poeta parnasiano Paulo Setúbal. Foi presidente do Instituto Argentino-Brasileño de Cultura, de Buenos Aires, onde viveu por muitos anos. Consta em nossos registros como tradutor de Rubaiatas (Minerva, 1960), de Omar Khayyam, numa versão feita a partir de uma interpretação literal do texto persa.  Fonte: http://poesiatraduzida.com.br

 

 

POÈMES EN FRANÇAIS

 

POÈMES FRANÇAIS D´ÉCRIVAINS BRÉSILIENS. Choix et notes biographiques de Luz Annibal Falcão – Président de l´Alliance Francaise de Rio.  Préface de Francis de Miomande.   Pèrigueux, France: L´Atelier de Pierre Fanlac, Près Tour de Vésone, 1967.  118 p.  14,5x19,5 cm.  Inclui poemas de autores brasileiros escritos originalmente em francês. 

 

 

 

CHRISTOVAM DE CAMARGO

 

 

Ayant fait ses études à Sâo Paulo, où il est né, Christovam de Camargo eût comme camarades Mario de Andrade, Guilherme de Almeda, Paulo Setúbal, Alexandre Corrêa, Vicente Rao, toute une plêiade. C´est encore à Sâo Paulo qu´il sfit son droit, ayant aussi étudié a Paris. Puis il se mit à écrire, comme ses anciennes camarades, et comme eux, collabora avec talent à une revue que je dirigeais, bien que nous fussions tous très feunes à l´époque.

Plus tard, il aala parler de notre Pays à Paris, faisant coonaître notre littérature à la Sorbonne, notre Empereur D. Pedro 1er. À l´Academie des Sciences Morales et Politiques, notre musique et Carlos Gomes au Conservatoire. It y publiait aussi certaines ouevres comme " Le“Réveil de Paris”, en 1949.

Auteur dramatique, il donna des pièces em français, comme “ Une femme signgulière”, au Municipal, avec une partie de la troupe de Jouvet; “ Habtise”, avec les même intertrètes à Buenos Aires et à Montvideo; et “ Le coup de téléphone”.  C´est de son recueil: “ Poèmes de la Nuit” quenous extrayons celui-ci.

 

 

         ATTENTE DE LA NUIT

        

         J´attends la nuit

        

         Comme qui attend une maîtresse

 

         J´abhorre le jour!
         J´ai le jour en horreur,
          J´ai toujours en horreur,
         J´ai toujours eu peur du jour,
         cette infection de la lumière.

 

         L´aagitation du jour
         Trompeuse et bête,
         Me prend la tête
         dans un étau!

 

         L´agitation du jour!
        
Des aveugles, des fous,
         — des hommes!
        
Veulent conquérir la vie
         dans une heure,
         et sont,
         dans une minute,
         conquis par la mort
         sans avoir vécu.

 

         Pauvres gens, qu´écartèle le jour
         Pauvres gens, qui s´enlisent la nuit,
         Pauvres gens rejétés par l avie!

 

Je détste le jour,
         ce monsieur qui parle sans détour,
plébéien haut em couleur
au gros ventre pourri d´importance,
exubérant,
distillant l´arrogance,
triste engeance
que Molière oublia
ce monsieur Jourdain
sans un grain
de malice
ce prudhommesque complice
de toutes les vérités de la Palice,
la voix tranchante
san, jamais,
un mais...

 

On dirait
l´apothicaire Homais
ce bourgeois satisfait,
dogmatique, sentencieux,
plein de bon sens jusqu´aaux yeux.

 

J´attends la nuit
Comme qui attend une maîtresse…

 

J´aime la nuit
fine, aristocratique
telle une veuve chatelaine
jeune et altière
portant
douloureussement
son deuil,
les yeux cernés de mélancolie,
un peu frileuse
les maisn exsangues,
la douce voix murmurante
enveloppante
comme une prière,
la démarche silencieuse, comme un soupir,
pure et frêle,
pâle, svelte, distante, nostalgique…

 

J´attands la nuit
come qui attend une maîtresse…

 

Le pargum de l´ombre
m´effleure dans uma caresse.

 

Le háraut de la nuit...

 

De la nuit frissonnante,
bourdonnante de promesses d´amour,
de la nuit fraternelle,
propititriatice du repos,
de la nut maternelle,
nourricière de l´oubli,
de la nuit!

 

La nuit bonne et belle,
la nut
compagne et amie,
la nuit créatrice,
cette magicienne, la nuit,
la brodeuse des rêves,

 

La nuit tourmentente,
la nuit déchirante,
la nuit passionnante,
la nuit,
seule excuse de la journée,
la nuit douloureuse,
la nuit sacrée!

 

C´est cett nuit-là que j´attends,
calme et anxieux,
doutant
et, en même temps,
heureux,
partagé par l´espoir et la détrasse,

 

C´est cette nuit-là que j´attends
comme qui attend une maîtresse!

 

 

 

Página publicada em Agosto de 2016.

        


 

 

 
 
 
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